Pour parcourir ce célèbre bout de Côte nous avons adopté la méthode du « saute horaire ». Descendre du train à des endroits choisis pour en repartir par le train suivant. Le temps dévolu à chaque étape est ainsi défini aléatoirement par les horaires de la SNCF.
32 minutes à Bandol. Le temps d’un apéro, histoire de savourer un verre du fameux rosé de Bandol. Avec des notes de fruits rouges, de pêche et de pain d’épice. C’est ce que nous a dit le serveur.
1h 27 à la Ciotat. Il a fallu se dépêcher pour arriver à tout faire : filmer l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat. Rendre hommage à Jules Hugues, l’inventeur de la pétanque et aller voir l’Eden Théâtre, annoncé comme le « plus vieux cinéma du monde ». (On va s’intéresser aux plus vieux cinémas du monde)
3 h 18 à Cassis. Ce moment on l’attendait depuis longtemps. Un bain dans les eaux limpides d’une des plus belles calanques de la Côte. Mais depuis la gare elles se méritent. Il faut d’abord descendre en ville (il faudra tout remonter au retour !), aller jusqu'au bout du port dans les odeurs mêlées de poisson frit à l’ail et de crème solaire. Puis pédaler longtemps sous un soleil de plomb pour finalement se faire barrer l’accès des calanques par les pompiers. A cause du mistral et des risques d’incendies y afférents. C’était pas un mistral gagnant.
Nous aurions pu continuer comme ça. Faire halte à La Penne sur Huveaune pour assister à une partie de Balle au tambourin, un cousin musical du tennis. Ou tenter de retrouver à La Pomme la Villa Bel Air où vécurent en 1940 André Breton, Victor Brauner, Max Ernst et de nombreux artistes et poètes réfugiés là en attendant un sauf-conduit et une place sur un bateau pour l’Amérique. Mais nous étions surtout impatients de retrouver nos amis Chip et Jean-Marc installés depuis six mois à Marseille.
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