Bernard Palissy, le célèbre céramiste de la Renaissance, a vécu une vingtaine d’années à Saintes. D’après l’homme de l’Office de Tourisme c’est ici qu’il a brûlé son mobilier pour pouvoir réaliser les fantastiques émaux polychromes à décor d’écrevisses et serpents qui ont fait sa réputation. On s’est alors souvenus du panneau d’histoire à l’école primaire où on voyait l’artiste barbu, exalté, jetant fébrilement des chaises dans un four rougeoyant sous le regard terrorisé de sa femme portant un bébé dans ses bras et de ses enfants en pleurs. On ne pourrait plus vraiment réciter le résumé appris par cœur pour lundi. Mais il faisait l’apologie du véritable artiste, créateur absolu, prêt à tout, y compris sacrifier le bien être des siens, pour servir son art. Quand on y pense c’était un drôle de message adressé aux élèves. Du coup on est allés déguster un pineau des Charentes, un rosé, le seul vrai, d’après le patron du bar de l’Arc de Triomphe.
dimanche 28 août 2011
Saintes
Bernard Palissy, le célèbre céramiste de la Renaissance, a vécu une vingtaine d’années à Saintes. D’après l’homme de l’Office de Tourisme c’est ici qu’il a brûlé son mobilier pour pouvoir réaliser les fantastiques émaux polychromes à décor d’écrevisses et serpents qui ont fait sa réputation. On s’est alors souvenus du panneau d’histoire à l’école primaire où on voyait l’artiste barbu, exalté, jetant fébrilement des chaises dans un four rougeoyant sous le regard terrorisé de sa femme portant un bébé dans ses bras et de ses enfants en pleurs. On ne pourrait plus vraiment réciter le résumé appris par cœur pour lundi. Mais il faisait l’apologie du véritable artiste, créateur absolu, prêt à tout, y compris sacrifier le bien être des siens, pour servir son art. Quand on y pense c’était un drôle de message adressé aux élèves. Du coup on est allés déguster un pineau des Charentes, un rosé, le seul vrai, d’après le patron du bar de l’Arc de Triomphe.
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