A Metz,
ancienne ville de garnison, la chose militaire est présente jusque dans les
confiseries sous la forme d’une friandise : le « boulet » en chocolat, de la taille d’une
balle de tennis, fourré de ganache, frangipane, pâte d’amandes et noisettes
grillées. De la bombe.
La
façade du n° 31 de la place Saint
Louis porte un curieux bas-relief représentant le plat d’une main. Un éloge de
la taloche. Au 19ème siècle le maître des lieux avait été giflé par un tiers.
Un procès s’en était suivi et la victime avait obtenu réparation. Pour punir
durablement son agresseur et exposer sa condamnation aux yeux de tous il avait
choisi d’investir le montant de ses dommages et intérêts dans la réalisation de
cette petite œuvre vengeresse.
Une
pratique que pourraient encourager le Ministère de la culture et la délégation
aux arts plastiques pour donner du boulot aux artistes.
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